Dans la première, Nadia Hulin, coordinatrice et cheffe de la Sécurité Routière à la préfecture de Nice, récapitule les étapes du dispositif :
- L’alerte : un courrier ou un mail détaillé est adressé par le parent ou le proche au préfet du département de résidence du conducteur concerné. Il doit détailler les raisons pour lesquelles cette personne ne serait plus apte à la conduite et communiquer ses coordonnées ainsi que celles du proche signalé.
- L’évaluation : si l’alerte semble convaincante, la préfecture adresse alors une lettre à la personne signalée et lui fixe un délai afin de passer un contrôle médical chez un médecin agréé.
- La décision : le préfet statue en fonction des résultats (bilan de santé complet, acuité visuelle, capacités cognitives, etc.). Peuvent être mis en place une autorisation de conduire avec restrictions, une autorisation temporaire à renouveler dans le futur ou la suspension temporaire ou définitive du permis de conduire.
Dans la seconde chronique, le Dr Jean-François Romero approfondit le processus d’examens médicaux, soulignant l’importance de détecter des faiblesses physiques ou cognitives avant qu’elles ne mettent en danger la vie du conducteur ou des autres usagers.
Une bonne santé physique et mentale est en effet indispensable pour conduire en sécurité : 34 % des conducteurs impliqués dans des accidents souffraient de problèmes d’attention et 38 % des accidents liés à une perte de vigilance sont causés par un endormissement ou un malaise.
Rappelez-vous : signaler l’inaptitude à conduire n’est pas un acte de jugement, mais un geste de protection envers les conducteurs vulnérables et l’ensemble des usagers de la route.
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