Edward N. Hines serait le premier à avoir mis en place une ligne blanche axiale en 1911 aux États-Unis. L'inspiration lui serait venue après avoir vu la traînée blanche laissée sur la chaussée par une citerne de lait. Il a alors l’idée de peindre une ligne centrale pour séparer les voies de circulation et ainsi réduire les collisions frontales.
En 1917, toujours aux Etats-Unis, June McCarroll, alors médecin, fait une sortie de route pour éviter un choc frontal avec un camion. Elle a alors l’idée de créer des lignes de marquage centrales sur les autoroutes comme mesure de sécurité et partage son idée aux autorités. A l’époque, sa proposition n’est pas retenue. Elle en peint alors une elle-même une sur une route de Californie. Son idée est finalement adoptée par la Commission des Routes de Californie en 1924, qui peint alors 5 600 km de lignes pour un coût de 163,000 $.
Ce concept de marquage routier se répand rapidement dans les autres états américains et traverse l'Atlantique pour arriver en France au début des années 1930.
Dans l’Hexagone, ces bandes blanches deviennent jaunes dans les années 50. Elles le resteront jusqu’en 1972, où elles redeviennent blanches afin de se mettre en conformité avec la Convention internationale de Vienne de 1968. Aujourd'hui, la couleur jaune sur nos routes est réservée aux marquages temporaires.
Les lignes pointillées, quant à elles, qui indiquent que la ligne médiane peut être franchie pour les dépassements, sont apparues en 1956.