Créé en 2001 et renforcé en 2016 par un comité d’experts, le CNSR oriente les politiques publiques de sécurité routière. Ce nouveau mandat intervient dans un contexte préoccupant, marqué par 3 431 décès sur les routes en 2024, et appelle à une mobilisation collective.
Une composition enrichie pour mieux représenter la société
La nouvelle composition du CNSR se distingue par 5 évolutions majeures :
- Une meilleure représentation des collectivités territoriales, notamment des communes et intercommunalités, en métropole comme en outre-mer.
- Une ouverture internationale grâce à l’arrivée de représentants d’institutions européennes et de l’ONU.
- Une attention renforcée aux victimes, via l’intégration de France Victimes et de nouveaux représentants du secteur médical, comme le Collège de médecine générale.
- Une meilleure représentation des usagers vulnérables, avec notamment la Fédération française de cyclisme aux côtés de la FUB, de la FFMC, de Rue de l’Avenir et de 60 Millions de piétons.
- Un focus accru sur les mobilités des seniors, avec la participation de l’association Old Up et l’intégration d’un médecin spécialisé en gériatrie.
Les membres sont nommés pour un mandat de 3 ans, exercé à titre gratuit.
Une feuille de route au service de la prévention
La séance plénière à venir marquera l’installation officielle de ce nouveau Conseil. Les priorités sont claires : faire baisser durablement le nombre d’accidents, améliorer le partage de la route et accompagner les évolutions des mobilités.
Cette nouvelle configuration vise à donner un nouvel élan aux politiques de sécurité routière, en s’appuyant sur une instance plus représentative, plus experte et mieux ancrée dans les enjeux actuels de prévention.