Une vitesse qui s'ajuste aux conditions
Aujourd'hui, la vitesse sur ce tronçon espagnol est limitée à 120 km/h. Mais demain, un algorithme pilotera dynamiquement cette limite. Il analysera en continu l'état de la chaussée, la densité du trafic, les conditions météorologiques ou encore la visibilité.
En cas de circulation fluide et de temps clair, la vitesse pourrait grimper à 150 km/h. A contrario, par temps de pluie ou en cas de trafic dense, elle pourrait chuter en dessous de 100 km/h. Les conducteurs seront informés de la vitesse à respecter en temps réel, via des panneaux électroniques installés en bordure de chaussée.
Une triple promesse : fluidité, sécurité, environnement
Cette approche poursuit 3 objectifs :
• Fluidifier le trafic en adaptant la vitesse à la situation réelle, pour limiter les effets d’accordéon.
• Renforcer la sécurité en ralentissant automatiquement en cas de conditions dégradées.
• Réduire les émissions en favorisant une vitesse constante et modérée.
Il ne s’agit pas d’une autorisation généralisée à rouler plus vite, mais d’un système capable d’abaisser la vitesse à tout moment selon les risques.
Vers une nouvelle gestion de la route ?
Ce modèle change la donne : la vitesse devient un paramètre dynamique, piloté par les données. Il s’appuie sur des infrastructures connectées, des algorithmes fiables et une nouvelle logique de régulation du trafic.
Cette expérimentation marque une étape vers une mobilité plus intelligente. Elle pourrait inspirer d’autres pays européens, à l’heure où les enjeux de sécurité, d’efficacité et d’impact environnemental se rejoignent sur la route.