Un geste qui détourne l’attention
Filmer un accident, c’est détourner son regard de la route, même brièvement. Ce réflexe crée un danger immédiat : ralentissements brusques, freinages tardifs, perte de vigilance… autant de situations propices aux collisions ou aux bouchons. Cela peut aussi gêner l’accès des secours, déjà mobilisés sur place.
Même à l’arrêt, si le moteur est allumé, l’utilisation du téléphone reste interdite. Le Code de la route considère alors que le véhicule est en circulation.
Filmer un accident pose aussi une question de respect : celui des personnes impliquées, des familles, des équipes de secours. Ces moments ne sont ni des souvenirs ni des contenus à diffuser. Ils relèvent de l’intime. Les diffuser sans autorisation revient à exposer la douleur ou la peur de personnes vulnérables.
Le bon réflexe : rester concentré
Dans ce type de situation, le bon réflexe est simple : ralentir sans distraction, respecter le corridor de sécurité, et rester concentré sur la route. Être spectateur de l’accident ne doit jamais faire oublier qu’on reste conducteur.
Sur la route, chaque geste compte. Il suffit de quelques secondes d’inattention pour provoquer un autre accident.