La route Zérotracas
10 octobre 2025
vélo 

Baromètre vélo 2025 : un climat « médiocre » pour le vélo

Le rapport de la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) met en évidence une pratique cyclable en forte progression, avec des collectivités locales de plus en plus engagées, mais encore inégale selon les territoires.

Un climat du vélo qui s’améliore

L’édition 2025 du Baromètre vélo, montre que le climat vélo en France s’améliore légèrement par rapport à 2021 (+3 %), bien que 64 % des répondants trouvent toujours que les conditions pour l’usage du vélo soient mauvaises.

La note moyenne atteint 3,09/6 et met à jour certaines disparités territoriales. Dans les grandes villes, l’amélioration du climat vélo est notable (+ 10 % en moyenne), notamment à Clermont-Ferrand (+25 %), Lyon (+15 %) et Toulouse (+15 %). Les villes moyennes suivent cette tendance avec une évolution globalement positive (+ 8 %). Une progression à mitiger puisque 17 villes moyennes ont vu leur climat vélo se dégrader depuis 2021. Les communes de banlieue enregistrent également des améliorations notables : +32 % à Thaon-les-Vosges, +29 % à Charenton-le-Pont ou encore +14 % à Villeneuve-d’Ascq.

Le baromètre pointe néanmoins un léger recul du climat vélo dans les bourgs et villages (-1 %). Ces résultats traduisent la difficulté de territoires encore fortement marqués par la dépendance à l’automobile et éloignés de la solution vélo.

Qui sont les usagers du vélo en France ?

L’ampleur de la consultation (334 000 répondants) permet de dresser un profil du cycliste en France. 73 % font du vélo chaque jour ou presque, et près d’un tiers (28 %) l’utilisent pour l’école ou le travail. La pratique du vélo se féminise également (+19 % depuis 2021)

Les priorités des cyclistes concernent l’existence d’un réseau cyclable complet et sans coupure (19 %), l’entretien des pistes et bandes cyclables (19 %) et la modération de la vitesse des véhicules motorisés en ville (18 %).

Les résultats du Baromètre montrent également que les cyclistes confirmés (pratique quotidienne du vélo) sont en moyenne plus indulgents dans l’évaluation de leur commune que les cyclistes plus occasionnels. L’écart atteint près d’1 point entre cyclistes quotidiens et occasionnels.

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