Une consommation en hausse et un risque largement sous-estimé
Des chiffres inquiétants, alors même que les effets du protoxyde d’azote peuvent altérer la vigilance, la coordination et la perception du temps. Le protoxyde d’azote (N₂O), initialement utilisé dans le domaine médical ou alimentaire, est aujourd’hui consommé de manière détournée pour ses effets euphorisants. L’euphorie initiale d’une minute reste dangereuse lorsque l’on est au volant d’une voiture. A noter, les effets secondaires qui peuvent s’étendre sur une trentaine de minutes (vertiges, troubles de la vision, désorientation, voire perte de connaissance) sont totalement incompatible avec la conduite.Pourtant, 10 % des jeunes de 16 à 24 ans considèrent que prendre du protoxyde d’azote en conduisant n’est pas dangereux (9 % des moins de 35 ans) et 11 % pensent qu’être passager d’une voiture dont le conducteur a pris du protoxyde n’est pas non plus dangereux (11 % également des moins de 35 ans).
