Le covoiturage progresse doucement
84 % des conducteurs circulent seuls dans leur véhicule le matin aux heures de pointe aux abords des 12 métropoles françaises observées. L'autosolisme, qui désigne l'usage strictement individuel d'un véhicule, recule néanmoins de 2,3 % sur un an et de 0,6 % sur le dernier semestre.Le baromètre met en lumière des différences notables selon les territoires. 9 métropoles affichent des baisses significatives de l'autosolisme : l'Île-de-France enregistre un recul de 9,5 %, Orléans de 7,1 %, Biarritz de 6,2 % et Lyon de 5,3 %. À l'inverse, Bordeaux connaît une hausse de 5,4 % de son taux d'autosolisme sur un an.
5agglomérations sont nettement en-dessous du taux moyen : l'Île-de-France (72,1 %), Nantes (74,7 %), Orléans (75,4 %), Toulon (76,5 %) et Lyon (78,9 %).
Le défi des heures de pointe
C'est aux heures les plus congestionnées que le covoiturage est le moins pratiqué. À 8h, la proportion de covoiturage tombe à seulement 13,9 %, avant de progresser à 23 % vers 9h45, lorsque les trajets domicile-travail laissent place à d'autres types de déplacements.Avec un taux d'occupation moyen des véhicules de 1,25 personne, la France reste loin de l'objectif de 1,75 fixé par la Stratégie Nationale Bas Carbone pour 2030.
