Un phénomène amplifié par plusieurs facteurs
Les dépassements sont plus fréquents dans certaines configurations. Un dos d’âne, une montée ou une bosse entraine un mouvement de caisse qui suffit pour que le faisceau se dirige un instant dans les yeux des usagers venant en face ou situés dans le rétroviseur.
La luminance élevée des phares représente 23 % du problème, tandis que le type de véhicule pèse pour 20 %. En effet, plus les phares du véhicule sont hauts, plus le risque d’éblouissement est fort, un véhicule surélevé projetant son faisceau directement au niveau des yeux des conducteurs de berlines.
Les conditions humides accentuent également l’effet éblouissant des phares. Par temps de pluie, la chaussée mouillée agit comme un miroir réfléchissant qui démultiplie l'intensité lumineuse perçue par les conducteurs.
Impact sur la vision et la conduite
Selon le rapport, 97 % des conducteurs déclarent être régulièrement ou occasionnellement distraits par la lumière excessive des véhicules en sens inverse.
Les phares LED peuvent être jusqu’à 10 fois plus lumineux. L'éblouissement qu’ils provoquent, peut entrainer une perte temporaire de vision, un stress lumineux nécessitant un temps de récupération de 30 à 60 secondes.
64 % des automobilistes interrogés sont contraints de ralentir jusqu'à retrouver une visibilité optimale.
L’importance de bien régler ses phares
Un phare mal réglé constitue l'une des premières causes d'éblouissement évitable. Les chocs, même mineurs (trottoir, dos d'âne), peuvent dérégler les optiques. Le chargement du véhicule modifie également l'orientation des faisceaux.
