Des motivations avant tout réglementaires
Les raisons évoquées par ceux qui ont réalisé le contrôle technique de leur deux-roues restent avant tout liées aux contraintes réglementaires.
60 % déclarent l’avoir effectué pour être en règle en cas de contrôle par les forces de l'ordre et 38 % pour pouvoir obtenir une carte grise lors d'un achat ou d'une vente.
Parmi les autres motivations, la crainte du comportement de l'assureur en cas d'accident est citée par 13 % des automobilistes et l’envie d’obtenir l'avis d'un professionnel sur l'état de leur véhicule par 1 %.
Concernant la qualité des examens réalisés, 67 % des usagers estiment que le contrôleur a effectué la vérification consciencieusement.
Des défaillances détectées qui pourraient améliorer la sécurité
En mars 2025, le Conseil d’État révèle qu’entre avril et mai 2024, 45 % des 123 043 deux-roues contrôlés présentaient des défaillances techniques, dont 11 % graves mettant en jeu la sécurité.
Mauvais état des pneumatiques, usure des plaquettes de frein ou défauts d'éclairage : autant d'anomalies désormais détectées avant qu'elles ne provoquent un incident.
