La route Zérotracas
12 mai 2017
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De nouveaux tests salivaires pour lutter contre la drogue au volant

 Le ministère de l’Intérieur devrait équiper prochainement les forces de l’ordre de nouveaux tests salivaires.
  La drogue au volant est encore trop présente sur nos routes malgré ses graves conséquences sur le conducteur : réflexes ralentis, perception modifiée, somnolence, diminution de l’attention, pour le cannabis. Ainsi en 2016, 25 % des accidents corporels impliquaient un conducteur sous l’emprise de stupéfiants.

Pour lutter contre ce fléau, le ministère de l’Intérieur a souhaité renforcer les contrôles sur les routes en équipant les brigades de gendarmerie de nouveaux kits salivaires (source Le Parisien). Plus rapides, ils permettront de dépister en quelques minutes seulement si un conducteur a consommé du cannabis, de la cocaïne, des opiacés, de l’ecstasy ou des amphétamines, à la manière des tests d’alcoolémie.

Jusqu’à présent, lorsqu’un conducteur était contrôlé positif au test salivaire, les gendarmes devaient le transporter à l’hôpital pour réaliser une prise de sang de confirmation. Désormais, un second test salivaire pourra être effectué directement sur place par les forces de l’ordre.

100 000 contrôles de stupéfiants sont effectués chaque année, contre plus de 11 millions pour l’alcoolémie. Cette procédure accélérée grâce aux nouveaux kits salivaires permettra donc aux forces de l’ordre de dégager du temps pour multiplier les contrôles.

Pour rappel, un conducteur sous l’emprise de drogues risque une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 €, une peine de prison maximale de 2 ans et un retrait de 6 points sur le permis. Et en cas d’accident mortel responsable, il risque jusqu’à 150 000 € d’amende et 10 ans d’emprisonnement.
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