La route Zérotracas
23 avril 2018
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Les automobilistes ne se sentent pas en sécurité sur le réseau secondaire

Selon un sondage, seulement 13 % des automobilistes se sentent en sécurité sur les routes secondaires.
En France, la majorité des accidents de la route se produit sur des routes hors agglomération. Selon le bilan de la Sécurité routière, 63 % des personnes tuées dans un accident de la route en France en 2016 l’ont été sur des routes hors agglomération (hors autoroute), dans la majorité des cas, sur des voies bidirectionnelles (87 %).

Pour l’édition de son dernier baromètre, AXA Prévention a interrogé les Français sur le partage de la route. Celui-ci révèle que les conducteurs se sentent de moins en moins en sécurité sur la route (62 % en 2018 contre 66 % en 2017). Mais c’est surtout sur les routes secondaires qu’ils se sentent en danger, puisque seulement 13 % se sentent en sécurité sur ce réseau.

Une insécurité due aux comportements des autres usagers

Ce sentiment d’insécurité est dû principalement aux comportements dangereux que peuvent avoir les autres usagers (85 %), au manque d’entretien des infrastructures (56 %) mais aussi à une mauvaise signalisation (23 %). Paradoxalement, plus de la moitié (54 %) avouent rouler à 100-110 km/h et 15 % à 120-130 km/h, au lieu des 90 km/h autorisés aujourd’hui. Sur autoroute, ils sont 39 % à avouer rouler à 140-150 km/h.

Un mauvais rapport entre les Français et la route

Par ailleurs, près de 9 automobilistes sur 10 ne voient pas d’amélioration dans les rapports entre les Français sur la route. Selon eux, le comportement dangereux le plus répandu est le téléphone au volant (66 %), suivi du non-respect des feux rouges par les cyclistes (50 %). La traversée des piétons alors que le « petit bonhomme » est rouge est également citée ainsi que le fait pour les piétons d’être rivés sur leur téléphone (44 %). Enfin, 40 % jugent le non-respect des distances de sécurité comme l’une des pratiques dangereuses les plus courantes.

Les Français prennent conscience des dangers du téléphone et de l’alcool au volant

Aujourd’hui, 38 % des conducteurs téléphonent au volant (contre 47 % en 2017). Malgré cet usage, 69 % des conducteurs aimeraient des sanctions plus sévères contre le téléphone au volant. Par ailleurs, bien que 27 % des conducteurs avouent prendre le volant après avoir bu plus de 2 verres d’alcool, ils considèrent l’alcool au volant comme le plus grand danger. Ainsi, 64 % sont pour la mise en place d’un éthylotest anti-démarrage (EAD).


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