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18 mars 2021
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Maîtriser son comportement : la fatigue

La somnolence multiplie par 8 le risque d’accident.

La conduite d’un véhicule est une activité fatigante, car elle mobilise toute notre attention. Cette fatigue, qui entraîne inévitablement une baisse des capacités du conducteur et de sa vigilance, peut amener jusqu’à l’assoupissement. Elle est la première cause de mortalité sur autoroute, où elle intervient dans un accident mortel sur trois.

Les conducteurs débutants fatiguent plus vite, car, en raison d’automatismes qu’ils n’ont pas entièrement acquis, ils doivent fournir un effort de concentration plus soutenu.

Les causes de la fatigue

L’environnement : Nuit, lumière excessive du soleil, chaleur, brouillard, pluie, trafic dense, vitesse, nombre important d’informations à traiter…
Le conducteur : Trop ou pas assez mangé, stress, soucis, énervements, maladie, alcool, tabac, drogue, manque de sommeil, rhume, migraine…
Le véhicule : Bruit, inconfort (dû à une mauvaise installation)...

Les effets de la fatigue

La fatigue :
- augmente le temps de réaction ;
- diminue l’acuité visuelle et la vision latérale ;
- provoque une mauvaise coordination des mouvements ;
- diminue l’appréciation des vitesses ;
- rend le conducteur nerveux et anxieux ;
- entraîne une somnolence qui peut conduire à l’endormissement.

Les signes de fatigue

- Démangeaisons sur tout le corps ;
- Clignement excessif des paupières ;
- Picotements des yeux ;
- Besoin de changer fréquemment de position ;
- Impression d’être serré dans ses vêtements ;
- Brefs passages à vide de la conscience ;
- Regard fixe et difficultés de concentration ;
- Maux de tête ;
- Courbatures ;
- Difficultés à maintenir la trajectoire et une vitesse constante.

Les solutions

Je prépare le voyage.
Je me repose avant le voyage.
Je fais une pause de 15 à 20 minutes au moins toutes les deux heures et dès que je suis fatigué.
Je bois régulièrement de l’eau.
Je mange léger et équilibré (j’évite les aliments trop gras ou trop sucrés).
J’utilise la climatisation et les systèmes d’aération.
Je passe fréquemment le volant à mon passager.
Je ne roule pas plus de six à huit heures en une journée.

Que faire pendant les pauses ?

Je profite des pauses pour me détendre, marcher, faire des mouvements. Si je suis pris par le sommeil, je n’hésite pas à dormir. Je peux consommer deux cafés avant la sieste ; comme la caféine agit seulement au bout de 15 à 20 minutes, je pourrai m’endormir, et retrouver toutes mes capacités au réveil. Si mon état physique m’interdit la caféine, j’attends 30 minutes après la sieste pour reprendre la route.

À éviter

J’évite :
- de conduire à des heures où j’ai l’habitude de dormir ;
- de rouler entre 2 et 5 heures du matin et l’après-midi entre 13 et 16 heures, ces créneaux horaires étant les plus propices à la somnolence ;
- de prendre le volant pour un long parcours avec une « dette de sommeil » ;
- de partir après une journée de travail sans m’être reposé ;
- de fixer une heure d’arrivée, ce qui m’inciterait à négliger les pauses et à rouler plus vite ;
- de maintenir mon regard figé sur la trajectoire ;
- de rouler trop vite : la vitesse fatigue, car elle m’oblige à traiter plus d’informations en un minimum de temps.

Je ne peux pas lutter contre le sommeil. Il sera toujours plus fort que moi.

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