La route Zérotracas
29 juillet 2021
voiture 
sécurité routière 

Permis de conduire : les aides pour les étudiants et les jeunes

Si le coût du permis de conduire est un frein pour de nombreux jeunes, plusieurs aides existent pour contribuer à son financement.

Ces aides varient en fonction du profil, de l’âge, de la situation scolaire ou encore du projet professionnel. Voici les principales aides recensées :

    • Le permis de conduire à 1 euro : cette aide pour financer un permis de conduire catégories A et B peut aller de 600 à 1 200 euros selon le devis établi par l’auto-école partenaire. Il s’agit d’un prêt auprès d’un établissement financier partenaire, prêt dont les intérêts sont pris en charge par l’État. Le remboursement du prêt se fait par le futur conducteur à raison de 1 euro par jour, et donc de 30 euros par mois. Cette aide n’est valable qu’une fois. En cas d’échec, le jeune pourra recevoir 300 euros afin de financer ses heures de conduite supplémentaires.
    • L’aide au permis pour les apprentis : cette aide, d’une somme de 500 euros, est accessible pour tous les étudiants titulaires d’un contrat d’apprentissage et âgés d’au moins 18 ans. Pour que cette aide soit octroyée à l’apprenti, il doit faire une demande auprès de son CFA. Cette aide peut être cumulée à d’autres prestations sociales.
    • Le compte personnel de formation (CPF) : pour les jeunes qui travaillent, il est possible, depuis le mois de mars 2017, de mobiliser les heures de formation acquises par le biais de son CPF pour financer son permis de conduire.Pour bénéficier de cette aide, il faut remplir une attestation sur l’honneur qui indique que vous ne faites pas l’objet d’une suspension ou d’une interdiction de passage du permis.
    • L’aide « Atout Permis » pour les intérimaires : elle estréservée aux intérimaires ayant réalisés au moins 414 heures de mission au cours des 12 derniers mois et dont le quotient familial ne dépasse pas les 1 100 euros. Pour y avoir accès, il faut faire une demande auprès du Fastt (Fonds d’Action Sociale du Travail Temporaire) ou d’une association partenaire.
    • L’aide au permis de Pôle Emploi : l’aide est accessible après 6 mois d’inscription en tant que demandeur d’emploi. Pour être éligible, le demandeur doit percevoir un minimum social (comme le RSA) et son absence de permis doit être un obstacle à l’embauche constaté par le conseiller Pole Emploi. Cette aide, qui ne peut être attribué qu’une fois, peut s’élever jusqu'à 1 200 et s’effectue en 3 versements directement à l’auto-école.
    • Le Fond d’aide aux jeunes (FAJ) : cette aide peut aller jusqu'à 1 000 euros et est destinée aux jeunes de 18-25 ans en difficultés financières, ayant du mal à s’insérer ou dont le projet professionnel nécessite un permis de conduire.
    • L’aide du micro-crédit social : c’est un prêt accessible pour les personnes qui ne peuvent faire appel à un crédit classique et peut atteindre 5 000 euros. Il permet de prendre en charge plusieurs frais, dont le permis de conduire, pour lever un frein à l’insertion professionnelle.
    • L’aide au permis pour personnes en situation de handicap : l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph) propose une aide financière de 1 000 euros pour faciliter l’accès au permis de conduire des personnes atteintes de handicap. Elle est octroyée sous réserve que le jeune ait 18 ans et besoin du permis de conduire pour trouver un emploi.
    • Les bourses municipales : elles s’adressent aux jeunes de 18-25 ans n’ayant pas suffisamment de ressources personnelles ou familiales. Le montant varie en fonction des villes. En échange de ce financement partiel du permis de conduire, la mairie peut demander au bénéficiaire d’effectuer une activité bénévole d’intérêt collectif.
    • Les aides régionales et départementales : les régions et les départements peuvent également contribuer à financer le permis de conduire des jeunes. Par exemple, la région Hauts-de-France a récemment approuvé une aide pouvant s’élever jusqu'à 90 % du prix du permis.
    • Une auto-école sociale : ces auto-écoles au statut d’association sont réservées aux personnes précaires financièrement et leur proposent de passer leur permis pour un prix faible – voir gratuitement.
    • Devenir élève test : une dernière possibilité est de s’engager comme élève test dans un centre de formation de moniteurs d’auto-école. Cette option ne permet pas de financer un permis en intégralité mais permet de bénéficier d’heures de conduite gratuites pour prendre de l’avance sur sa formation et réduire les coûts.
Sur le même thème
 
Afficher plus d'articles
ZEROTRACAS ALERTE TRAFIC ••• MESURE | Prolongation de l'expérimentation de la circulation inter-files pour les 2/3 roues ••• PYRÉNÉES | Le transit de la vallée d'Aspe coupé suite à l'effondrement de la N134 à Urdos, déviation via A63